Menguy’s Blog

Bon on m’avait parlé de chef d’oeuvre, de monument de la BD, du renouveau des comics Americains … ok, c’etait donc ça. Graphiquement “spécial” pour ne pas dire pauvre, on a droit à du “1984″ matiné de super hero. Je le concède, pas mal de belles trouvailles et de personnages torturés à souhait, mais voila je n’ai pas vraiment accroché, ca arrive. Pour aller plus loin, pour les fans, ne pas manquer ce site dédié à V pour Vendetta.

Vous ne connaissez pas Blacksad??? Pour une mise en bouche, voir ma base bdgest. En tout cas si je dois recommander une série c’est bien celle-là. Chaque album est un one-shot (pour les anglophobes: chaque tome se suffit à lui même), au graphisme bluffant: un bestiaire plus humain que nature où les “tronches” se déclinent en autant d’animaux finement choisis pour mettre en avant tel ou tel trait de caractère. Le tout au coeur d’une série policière americaine des années 50…

Ce nouvel Opus nous plonge dans la guerre froide, la chasse aux sorcières “rouges” … et pour représenter Mac Carthy un magnifique Coq … tout un symbole.

FONCEZ!

“On aura une vie simple des enfants, une mazeratti et un jacuzzi …” tout est dit! Un album acide sur les soap à la Dallas avec tous les travers du genre, kitschissime à souhait, même le dessin s’y met, bref un bon moment de pure second degrès!

Une petite série bien sympathique, rafraîchissante et sans prétention: on retrouve les nevroses/prises de conscience/histoire de fesses d’un groupe de trentenaires parisien … merci Mag d’voir choisi cette série!

Travis c’est un peu comme la sortie d’un Die Hard ou d’un Star Wars au ciné : un incontournable. En première lecture les deux précédents opus (6.1 et 6.2) m’avaient franchement déçus … à l’approche de la sortie du 7ème je les redécouvre avec plaisir, bien différents d’où je les avais laissés … ce sont bien des Travis. Arrive le jour tant attendu (le samedi dans le vieil Antibes) … et je retrouve le Travis des premiers albums, en plus mûr, efficace à souhait, une foultitude de rebondissements … et surtout on sort de la “gentille” histoire d’espionnage : des gentils sont tués, des méchants commencent à gagner et ne seront pas punis…bref les personnages et le scénario (que je croyais finir avec le tome 5) s’étoffent. Que du bon, les fans sont rassurés! en attendant le prochain Carmen Mc Callum.

Après le très bon cyclope, je me suis offert la précédente série du même auteur : “Le Tueur” ou les états d’âmes et la vie d’un tueur à gages . Des états d’âmes il n’en a pas des masses le bougre, et préfère se créer sa propre morale(ité) en se persuadant que son boulot est peinard, et pas si different de celui de monsieur tout le monde…délicieux de cynisme. Une série en 5 tomes politiquement très incorrecte…un must

Sur les conseils de ma libraire, avisée, du Comic Strip Café, je prends cet album Western-Fantastique par l’auteur de … Khran. Oui, oui le gros barbare anabolisé qui “éclate des gueules”. Quelle bonne surprise : un graphisme bien moins approximatif que Khran, une ambiance réellement lourde, une trame fantastique intéressante (qui reprend un peu trop les clicj=hés à la mode du DaVinci Code), bref sympa. L’histoire doit finir en 2 tomes, j’attends donc le second qui je l’espère tiendra les promesses du premier!

J’ai adoré “L’imploseur”, aimé la “Bombe” … et voici le troisième album de Benoit Delépine : pas mal, original ce tueur de messie, mais bon, je ne suis pas vraiment rentré dedans, l’histoire aurait mérité d’aller plus loin, de creuser plus … Sinon on retrouve le futur déjanté et hyper violent des deux premiers opus, toujours aussi original et cynique à souhait. Bref une conclusion en demi-teinte pour une série qui reste atypique et terriblement … noire, à conseiller aux fans du genre (ok ok, j’en suis…)

Depuis la lecture de l’exellent Illium de Dan Simmons et le film “Troie”, je suis de nouveau dans une période Illiade/Odyssée …. et le Dernier Troyen est une très belle adaption BD SF de l’Enéide (et mélée d’Ulysse et de prise de Troie), par l’auteur de l’exellent “Fléau des Dieux” (où là c’est Attila qui s’y colle). Ce troisième tome confirme tout le bien que je pensais de la série, avec une ambiance bien particulière, tant au niveau du graphisme (personnage assez statiques, reprise de peinture grecques, couleur “à l’ancienne”, aquarelle je pense) et surtout des textes, proches dans le ton des dialogues d’Homère. Bref un régale, encore mieux apprécié après une petite révision de sa myhtologie grecque et romaine (ou d’Ulysee 31 ;-))

Navis rencontre enfin des humains… Album très surprenant et athypique par rapport au reste de la série : très peu d’action, tout est axé sur la construction psychologique de Navis qui semble passer pour de bon du coté des adultes … Elle est triste, paumée et à la fin il reste bien plus de questions en suspend.
En bref un bon album de transition qui ajoute de la profondeur au personnage mais qui appelle viiiite un tome 9!